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LE CONCEPT DE L'INTRUS

La désengrammation est un outil ostéopathique mis en place par l'Ostéopathe Jean-Philippe FOISSY.

Il a émis l’hypothèse que toute maladie est liée à l’intrusion d’un élément provoquant un déséquilibre énergétique et que le cerveau primaire fonctionne comme une « sentinelle » ayant la capacité de mettre en place des barrières de protection contre ces intrus, mais aussi de les repérer et de se débarrasser des traces restées en mémoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce que l'on nomme maladie est un ensemble de symptômes résultant de l'incapacité du corps à intégrer ou métaboliser les informations de l’environnement en constante évolution.

Ces contraintes, qui peuvent être endogènes (inertie tissulaire, déséquilibres biochimiques, stases liquidiennes, perturbations organiques...), exogènes (alimentaires, virus, bactéries, parasites, toxiques...), traumatiques, émotionnelles ou encore héréditaires, sont vécues comme une intrusion pour l'organisme qui gardera en mémoire cette information (engrammation) : c'est le concept de l'Intrus, véritable bug informatique qui va perturber le système.

Le cerveau primaire, qui gère l'ensemble des fonctions chimiques, métaboliques, hormonales et émotionnelles du corps, s’adapte aux informations externes et internes en apportant une réponse physiologique adaptée pour assurer un équilibre dynamique (allostasie).

Lors de ce « bug » causé par l’intrus, la réponse sera inadaptée et l’équilibre dynamique rompu.

L'intrus identifié et éliminé, le corps est alors libéré de ses contraintes, et ses capacités d’adaptation peuvent entrer en action pour que l'état de santé soit retrouvé.

 

La notion de blocage énergétique :

Nous pouvons rapprocher ce concept des travaux de Hans SELYE sur le stress, qui le définit comme “l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un évènement”.

Les forces environnementales vont induire des changements et des ajustements dans toutes les dimensions du vivant, de la cellule à l’organisme entier, pour éviter les dysfonctionnements physiologiques et rester autant que possible en harmonie avec son environnement.

Lorsque l’intrus entre en relation avec le système, il va engendrer un stress. Jusqu’à un certain seuil, cette information va être absorbée. Le système va réagir pour dissiper les effets de l’énergie du stimulus.

Mais lorsque le stimulus est trop fort (stress aigu) ou dure trop longtemps (stress chronique), le seuil de tolérance sera dépassé.

Le stress aigu correspond à une modification brutale de l’environnement. La réponse physiologique sera totale et rapide pour fournir l’énergie permettant à l’organisme d’apporter les réactions immédiates.

Normalement, l’état physiologique mis en place se dissipera dans un délai plus ou moins court après l’arrêt de l’agent stressant. Cependant, en fonction de l’état énergétique, de la génétique, de l’état général de l’individu, de son mode de vie, de l’intensité du stimulus, le déficit énergétique lié à la consommation excessive de glucose et de glycogène en vue d’initier les réactions de défense sera trop important et entraînera des modifications mettant en danger l’état d’équilibre de l’organisme.

Les systèmes de régulation du cerveau primaire vont alors créer une barrière (blocage) pour protéger l’organisme ou la structure concernée. La forme va s’adapter pour maintenir le système en vie, un nouveau comportement va apparaître (symptôme).

Lors d’un stress chronique, le stimulus sera répétitif et/ou prolongé. SELYE parle de syndrome général d’adaptation. La réponse aux intrus (agents stressants) se modifiera, ne reflétant plus l’intensité initiale du stimulus. Elle épuisera les réserves énergétiques de l’individu, mettant en danger le système comme précédemment, et le cerveau primaire mettra en place une barrière de protection. Jean-Philippe FOISSY parle lui de saturation.

 

Comment ça fonctionne en pratique :

Nous avons besoin de focaliser l’attention du cerveau primaire pour créer un état de réceptivité afin de tester les différents éléments, trouver l’Intrus et lancer la procédure de désengrammation.

Pour cela, nous utilisons principalement trois types de tests :

- Des tubes tests qui contiennent la substance (un aliment, un produit chimique, un médicament…), le tissu (structure anatomique) ou l’information de l’élément à tester (homéopathie, transfert optique) que nous allons poser au contact direct du patient.
- La Visualisation/Mentalisation des éléments à tester.
- Les Méridiens énergétiques chinois qui vont nous servir d’outils diagnostiques et que nous allons tester spécifiquement en fonction de l’anamnèse.

Lors de notre « Enquête », si l’Intrus testé est rejeté, il y aura une sidération tissulaire que nous allons percevoir principalement au niveau du crâne et du sacrum. Nous allons ressentir une très forte tension dans les tissus, une sorte de blocage au niveau cranio-sacré.

Si le corps accepte difficilement l’élément testé, il y aura une tension, une sorte de ralentissement de la mobilité tissulaire et à l’inverse, si l’élément testé est positif, une certaine aisance que nous percevrons comme une accélération.

C’est également à l’aide du crâne et du sacrum que nous allons lancer la procédure de désengrammation.

Cette procédure est quasi mathématique. Lorsque l’intrus est trouvé, une séquence de mouvements bien particulière se lance au niveau du crâne et du sacrum. Nous comptons cette séquence et sommes ainsi capables de quantifier le niveau de « blocage » et suivre l’avancée de la libération au fur et à mesure que la procédure avance. Cela nous permettra également de contrôler précisément l’évolution d’une consultation à l’autre.

 

BIBLIOGRAPHIE : 

FOISSY J.P. - Blocages énergétiques et désengrammation ostéopathique: Le concept de l'intrus 

FOISSY J.P. - La désengrammation en ostéopathie énergétique 

FOISSY J.P. - Techniques de désengrammation en ostéopathie énergétique

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